CPGE du lycée Benjamin Franklin - Orléans

Technologie et Sciences de l'Ingénieur·e (TSI)
Physique, Technologie et Sciences de l'Ingénieur·e (PTSI)

Les Mathématiques

L’enseignement des mathématiques dans la filière PTSI-PT a deux objectifs principaux :

  • L’acquisition  de  connaissances  et  méthodes  permettant  l’analyse  et  la  résolution  de problèmes scientifiques : à cette occasion, les étudiants travaillent la modélisation, la représentation d’un problème sous diverses formes et ils sont amenés à le traduire en langage mathématique.
  • Le développement de compétences utiles à toutes les disciplines scientifiques.

Les  compétences  seront  axées  sur  l’acquisition  d’outils  de  raisonnement,  d’argumentation  et d’abstraction mais aussi sur la maitrise du langage symbolique et d’outils de calcul.
Le programme de mathématiques de PTSI-PT fournit un solide bagage scientifique qui, bien  que  ne  négligeant  pas  la  partie  théorique,  s’appuie  en  tout  premier  lieu  sur  des  savoir-faire concrets  et  utiles  aux  autres  disciplines.  Les  notions  étudiées  peuvent  être  classées  en  quatre
domaines, bien que ceux-ci soient étroitement liés.

Cette partie traite des ensembles, munis de certaines opérations comme une addition par exemple. C’est un domaine théorique qui débouche sur de nombreuses applications (vecteurs du plan ou de l’espace, systèmes linéaires, matrices,…) en physique comme en sciences industrielles.
Il s’agit de l’étude des fonctions à valeurs réelles ou vectorielles, suites et séries, fonctions de plusieurs variables, équations différentielles (ces dernières modélisant de nombreux phénomènes physiques)

On s’intéressera à des expériences aléatoires (i.e. qui dépendent du hasard) et on forgera quelques concepts/outils mathématiques pour les étudier : univers (ou ensemble des résultats possibles), fonction de probabilité, indépendance, probabilités conditionnelles, variables aléatoires, espérance,
variance,…

On peut dégager deux objets d’étude centraux : les courbes dans le plan et les surfaces dans l’espace. Ce domaine, clairement utile aux sciences industrielles, reste important dans la filière PT.

Les Sciences Physiques et Chimiques

Le programme de physique-chimie de PTSI a été rénové en 2021, dans le but d’assurer la continuité avec le secondaire.

Le premier semestre se veut progressif, permettant la transition avec le lycée.

L’étude des signaux physiques, des ondes et de l’électronique permet de poser les premiers outils mathématiques indispensables à la suite du programme de physique.
L’optique géométrique, l’électronique, la mécanique du point, la thermodynamique et l’induction sont abordés en physique de première année. En chimie, il s’agit de trois blocs : l’architecture de la matière, la cinétique chimique, les réactions en solution aqueuse.


La mécanique des fluides, la thermodynamique, l’électronique (analogique et numérique), l’optique ondulatoire et l’électromagnétisme forment l’essentiel du programme de deuxième année.

En première année sont posées les bases de l’optique géométrique : les lois de la réflexion et de la réfraction sont appliquées à des systèmes optiques à base de lentilles. En seconde année, on observera et quantifiera les effets de la nature ondulatoire de la lumière dans des situations d’interférence et de diffraction, en partie abordé en première année.
Les lois générales de l’électronique, peu vues au lycée, sont suivies d’une étude des régimes transitoires puis des régimes périodiques. La problématique du filtrage sera approfondie en seconde année. On y complétera l’étude des filtres analogiques par un volet numérique.
Exclusivement traitée en première année, cette partie s’appuie beaucoup sur les notions vues au lycée : cinématique, lois de Newton, théorèmes énergétiques font partie des révisions du secondaire. Le théorème du moment cinétique et une introduction à la mécanique du solide font partie des nouveautés. Si l’essentiel de la mécanique du solide est traitée en sciences industrielles, ce double éclairage permettra de comprendre qu’un formalisme doit s’adapter au degré de complexité des systèmes et de leurs degrés de liberté.
Le programme de première année est limité à l’application des principes fondamentaux à la thermodynamique des systèmes fermés. Une première approche des machines thermiques (compresseur, turbine, détendeur…) sera complétée en seconde année avec des systèmes ouverts réels (fréons, mélanges diphasés liquide-vapeur, etc.).

Les Sciences Industrielles

Les Sciences Industrielles sont l’étude des systèmes techniques qui nous entourent : analyser leur fonctionnement, vérifier leurs performances mais aussi les concevoir et les produire.

C’est définir les limites physiques ou intellectuelles du système. Apprendre à le décomposer en sous-systèmes afin de pouvoir les étudier.

C’est, partir d’un système existant et en s’appuyant fortement sur les outils mathématiques et les principes mis en place en physique, construire un modèle théorique et/ou numérique simulant le système.

Une fois le modèle théorique construit, on le valide à l’aide d’essais sur le système réel. Cette étape permet d’analyser les limites du modèle voire de le modifier.

Le modèle, validé, permet de prévoir le comportement du système réel sans faire d’essais. Il permet également d’améliorer le système en testant des modifications de tout ou partie de ses composants.

La démarche précédente s’applique à un système réel ou un problème posé par un « client ». Seule la filière PT et TSI2 offre ce dernier point où le modèle étant construit et validé, il va falloir faire preuve d’une certaine créativité pour concevoir le système réel. Choisir les composants, les matériaux, les formes …

Le système étant conçu, il faut passer du virtuel au réel. En filière PTet TSI2, nous vous apporterons une connaissance sur les moyens de
production actuels (usinage, fonderie, injection plastique, …) ainsi que sur les matériaux, tant métalliques que plastiques.

Le Français et la Philosophie

Deux heures de cours par semaine et 3 interrogations orales annuelles d’une demi-heure en PTSI, 2 en PT. Cette matière tient autant de la philosophie, dans la mesure où elle met l’accent sur l’étude des notions impliquées par un thème renouvelé annuellement et illustré par une œuvre philosophique, que du français,  puisque deux œuvres littéraires viennent compléter le programme, et que l’argumentation des dissertations repose principalement sur des exemples empruntés aux œuvres.

Presque toutes les grandes écoles d’ingénieurs l’imposent dans leur concours d’entrée, l’affectant parfois d’un coefficient qui peut paraître disproportionné au  vu de sa part horaire dans l’emploi du temps. C’est qu’il leur paraît essentiel de recruter des étudiants capables, en plus de leurs compétences proprement scientifiques, d’analyser des problématiques générales, et d’en débattre sous forme argumentée et lisible.

On peut distinguer deux objectifs dans l’enseignement du français-philosophie, le deuxième prenant presque toute la place en deuxième année.

Écrit : il s’agit d’apprendre et de perfectionner les deux techniques utiles pour les épreuves de concours, résumé et dissertation. Au concours de la banque PT deux épreuves de quatre heures sont proposées, la première (dissertation seule) comptant pour l’admissibilité, la seconde (résumé + dissertation), prise en compte pour l’oral.
Oral : comme il n’y a pas d’épreuve de français proprement orale à l’ENSAM, les colles à Benjam prennent la forme d’un soutien personnalisé à la formation technique et à l’acquisition des méthodes. Par ailleurs, les élèves de seconde année sont systématiquement entraînés aux entretiens d’admission pratiqués par beaucoup de grandes écoles.

Chaque année sont choisis un thème et trois œuvres s’y rapportant. L’étude de ce thème, à la fois en soi et au travers des trois œuvres, doit permettre à l’étudiant de disserter sur des sujets en général proposés sous l’aspect d’une formule à valider et discuter en se fondant sur des exemples précis et nourris. Par exemple, dans l’épreuve de résumé et de dissertation, elle est en rapport avec le texte à résumer.

Les langues

La maitrise des langues vivantes a toujours est cruciale en école d’ingénieur·e au  point  où  il  n’est  pas possible  de  valider  son  diplôme  si  on  n’obtient  pas  son  TOEIC  (Test  of  English  for International Communication).

L’anglais  est enseigné en tant que  langue  vivante  1 et est une discipline à ne pas négliger aux concours. Elle permet très souvent de départager des candidats excellents en sciences (même constat dans d’autres filières prépa).  

En PTSI au Lycée Benjamin Franklin,  vous pourrez aussi choisir une seconde langue optionnelle : l’espagnol  ou l’allemand. Une seconde langue aux concours ne peut que vous rapporter des points supplémentaires, jamais en enlever.

Cet enseignement se concentre sur la maitrise de la langue elle-même, ainsi que sur la capacité à s’exprimer,  tant  à  l’écrit  qu’à  l’oral,  sur  les  grands  problèmes  de  société  et  sur  la  culture technologique.   La curiosité   intellectuelle,   la  culture   générale   et   une   bonne   capacité   de mémorisation sont tout particulièrement valorisées. Le lycée met à disposition de ces classes des locaux et du matériel moderne (notamment une salle multimédia),  qui permettent aux enseignants de faire  progresser  les  étudiants  afin qu’ils  puissent intégrer  l’école  de  leur  choix,  dont  un  certain nombre propose des cursus bilingues avec des établissements allemands et espagnols, conférant à leurs élèves des compétences particulièrement appréciées des entreprises par la suite.